Nature morte à l'antithèse
La procession s'entame ils marchent cloués sur l'espérance le ils devant il qui devient je je il ils Nous Je La procession se termine ils volent couchés sur le Souffle de vie qui renaît
mise en abyme d'une conscience virtuelle
La procession s'entame ils marchent cloués sur l'espérance le ils devant il qui devient je je il ils Nous Je La procession se termine ils volent couchés sur le Souffle de vie qui renaît
son sous-sol rafistolé réaménagé réorienté Gesù – Centre de créativité dans le hall debout je marche regarde observe parce que je travaille puis j'entre dans la salle du théâtre ferme ses portes parce que je travaille assis je reste surveille employé...
l'amour comme de l'invisible pour les amoureux aussi, parfois lorsque les instruments s'abaissent, que les paroles s'emportent en choeur brisé mais les notes, encore écouter de beaux accords persistent contrôlent le rythme puis une voix
ma chambre en désordre complètement nue et moi dedans dans une salle des gens regardent et ils voient dans un rêve qui n'existe pas mais qui est la vieille bagnole ses roues neuves ne savent où aller l'autoroute désuète les lampadaires éclairés le chemin...
Le bois mort trace d'un passé peut-être identique au mien pour la décrire marcher sans le mouvement point de vie débroussaillement ombres et lumières nos pas vivaces sur le sentier cambrant l'harmonie et son exposition permanente afin que l'on puisse...
perché, assis et comme l'aigle qui me survole j'étudie l'ensoleillement dans mon regard en dégradé à partir d'une roche courant aveuglément vers l'étendue opaque regorgement de la forêt autour du lac-coeur en relief d'eau et de berges à peine visible...
mon orgueil noir quand tu circules dans mes interdits avec tendresse le miroir se cristallise et je ne peux te voir qu'à travers les lignes dures de ta nuque nos corps se tournent dans nos yeux créant une mise en scène la chambre noire nous développe...
et le vin et la vue d'été de montagnes de ciel ondulé les nuages comme une balançoire mes yeux perdus au loin dans l'immensité d'azur le soleil blanc les arbres un pommier une gorgée de plénitude la nature la nôtre oubliée parfois dupliquée trop souvent...
Mais si le pouvoir de l'écriture surpassait la Nature, je ne pourrais écrire... Je ne voudrais pas, également. Écriture (3) Racine Écriture (1)
à se faire bronzer de lassitude devant le lac de l'épuisement les clients viennent et gossent le bois de l'humeur ils triturent la patience écorchent l'orgueil oui, écoeuré je suis l'employé qui sert le café Interruption latté moyen mou de sourire qui...