Écriture (2)

Mais si le pouvoir de l'écriture

surpassait la Nature,

je ne pourrais écrire...

Je ne voudrais pas, également.

Écriture (3)

Racine

Écriture (1)

Comments

[claudiane]

L'holograme c'est peut-être loin des interdépendances et d'ailleurs ce n'était pas trop de ça que je parlais. Un hologramme c'est lorsqu'une partie, même infime, peut reconstituer et expliquer,
le tout. Il y a plusieurs ''théories'' (que je veux explorer d'avantage) qui disent que l'univers serait comme un hologramme. En ce sens, l'humain pourrait être comme la nature, comme nos
cellules se déplacent comme des voitures sur un autoroute et comme une colère d'enfant est comme l'ouragan et comme la mort d'un insecte corresponde à celle d'une étoile (ce sont des exemples).


Sinon, pour revenir à ton texte, je ne savais pas dans quel contexte tu l'avais écris. Tu sais, moi, les dates...

[Matisse]

Ah!


Je ne connaissais pas cette idée, mais c'est intéressant..

[claudiane]

C'est une réponse intéressante.


Si Dieu est Tout ou Rien, alors ces deux concepts ne seraient-ils pas une même et unique chose ?


Sinon, tu n'as pa srépondu à mon pourquoi. Pourquoi ne pourrais-tu pas écrire si ce pouvoir dépaissait la nature ?


Et pour ce qui est de la nature, je ne sais pas ce que tu entends par parfaite et harmonieuse, mais la nature est, par définition, contradictoire (d'un certain point de vue). Elle peut être d'une
violence et d'une cruauté sans pareil, comme elle peut être calme et appaisante.


Un peu comme l'humain.


Qu'est-ce qui ferait en sorte que quelque chose soit indépendant d'une autre? L'indépendance existe-t-elle, en fait ? Ou ne serait-ce qu'une impression ?


Si le monde est hologramme, alors les questions semblent s'effacer d'elles-mêmes...

[Matisse]

Oui, mais les concepts sont forcément des divisions.


Parce que dans le contexte, la Nature (la forêt et ses montagnes) était Belle et excluait toute réflexion. Pour moi, c'était assez (à ce moment-là), et je ne ressentais pas le besoin d'écrire, ni
même d'exprimer mon sentiment. J'étais dans une plénitude contemplative, et cette phrase m'est passée par l'esprit, comme une citation dans laquelle je me reconnaitrais - à l'instant de sa
lecture.


Oui, tu sais faire des nuances, c'est bien. Mais dans le contexte, comme susmentionné, je faisais référence à cette nature-là - une forêt et ses montagnes - et comme tu étais présente, je ne
trouvais pas nécessaire de rajouter deux lignes d'explications pour le spécifier, pour nuancer à outrance.


Je pense que l'interdépendance est partout. Mais je ne vois pas pourquoi tu m'en parles..?


Je ne comprends pas la métaphore de l'hologramme.

[Matisse]

ceux = ces*

[claudiane]

Je fais référence à un article récessement publié par ta personne, sur Dieu et l'écriture.


Si pouvoir écrire c'est être Dieu, alors Dieu ne surpasse pas la nature ?


À moins que la nature surpasse Dieu, en quel cas cela serait un fait intéressant, mais contraire aux croyances jusque là établies (comme quoi Dieu aurait créé la nature tsé).


En même temps Dieu aurait pu créer quelque chose qui le surpasse... Mais tout de même...


Alors si l'écriture dépasserait la nature, tu ne voudrais pas écrire (et pourquoi?)


Mais écrire c'est être Dieu, c'est donc maîtriser, et à quelque part, surpasser la nature. Non ?

[Matisse]

Belle observation.


 


Et c'est justement là que se pose toute la complexité de ces affirmations, contradictoires de par leurs vérités contextuellement opposées..


Quand l'écriture pallie l'insuffisance..


Ou quand la Nature, au contraire, suffit..


 


Néanmoins, je ne crois pas que la Nature pourrait toujours suffire, et c'est pourquoi l'écriture peut venir créer un équilibre en meublant par l'action l'espace (un vide désirant être comblé par
l'humain) qui commencerait où la contemplation s'arrête. Je ne crois pas que la vie ne peut qu'être contemplative; elle doit plutôt l'être aussi.


 


Nous sommes des êtres contradictoires, et ces pensées expriment une division possible, qui fait tout de même référence à un équilibre de forces à la fois antagonistes et complémentaires.


 


Pour ce qui est de Dieu, au delà de certaines croyances préétablies et engluées dans des dogmes éparpillés dans mille et une religions, à mon avis, il peut être le Tout et le Rien - ceux deux
concepts étant pris objectivement. Ainsi donc, la Création (un pouvoir digne de Dieu) que peut nous permettre l'écriture, tout comme une harmonie extérieure ''parfaite'' et apaisante (le Beau ou
la Nature) pourraient le représenter. Ils peuvent donner le sentiment de vivre, d'Être, simplement, dans la contingence du moment, au delà du Moi et de la quotidienneté. D'un point de vue
mystique, ils permettent la transcendance. Et c'est là, à la rencontre d'un équilibre parfait qu'apparaît, ou plutôt se révèle à nos yeux conceptuellement, le mystère de Dieu.


 


* Ceci est peut-être l'ébauche d'une croyance personnelle - à développer davantage!