mise en abyme d'une conscience virtuelle
*** une libellule se pose avec grâce des coquillages morts au-dessus de l'eau glissement du bateau création de vagues nuages et ciel d'azur rivière bleuâtre vert d'horizon la fourmi parmi les roches cherche quelque chose *** ordre crépusculaire pleinement...
Imagine qu'un maringouin Ayant esquivé une attaque Aille piquer le poète Ce qui le perturba assez Pour atteindre son inspiration Alors il s'arrête Se gratte Une nouvelle idée le sied Le mot introuvé
stigmates incandescents phares lumineux des tréfonds de l'être Écouter Naviguer
l'Autre regarde en dictant son scénario mental j'entends : qui est-il je réponds par l'indifférence : celui qui écrit sous tes yeux ce que tu penses
Furtif l'écureuil s'approche il s'accroupit se lève sur ses pattes arrières ses deux yeux globuleux noirs et ce petit éclat du blanc torve mais immaculé qui me fixe droit dans les yeux d'un regard qui ne parle pas y voir un signe désirs d'expressions...
léger sur un fil le Je son funambule se promène faufile l'échafaudage et atterrit devant la maquette de l'architecte regarder l'esquisse d'une langue inconnue ses formes incomplètes ambigües versatiles regarder autour de soi les lunettes la même vue regarder...
Et pourquoi alors toute cette colère en moi qui surgit, s'agite comme l'arme du nazi prête à tuer pour une idée dont elle s'est fait la fidèle garante ? Si ce n'est que le monde qui concourt à sa propre destruction...
Croire comme se lever d'un banc pour louanger l'arrachage des yeux les orbites demeurent béantes y amener ses enfants et les noyer de sens Savoir que ce n'est pas mal mais bien
une table vêtue de blanc et de bleu doux j'ai inhalé les choses qu'elle exhalait et je suis devenu une de ses choses aussi perdant mes couleurs métamorphosé en cadre avec une plage en plastique dedans