Laisser-aller au violoncelle

Publié le par Matisse

 

L'aigu scintille entre la gravité des espaces. Je préfère ses pointes. Un corridor sur le bateau. Tanguer. Une main sur le mur, pousser l'idiome carré du réel. Tout tombe, c'était du carton. Vouloir partir mais ne pas pouvoir. De l'invisible empêche le départ. L'énergie des murs? C'est peut-être cela, aussi la musique, qui cantonne, là, l'atmosphère. Homéostasie, rien est plus nécessaire. Car l'immobilité. J'irai le corps tombant, dans ce corridor ouvert.

Publié dans D'Art

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