Coquilles vides

Publié le par Matisse

 

Je marche sur des absolus comme l'on marche sur des œufs :

avec la violence d'une croyance.

 

Il y a des jours où je crois que les absolus sont des objectifs à atteindre,

et d'autres où je les subis.

 

La question de l'absolu, c'est une question de rapports. Le rapport à la vie, aux nombres, aux genres, au temps, à l'espace, à l'intensité, etc. Naïf, nuancé ou intransigeant ?

 

Nous vivons entre deux mondes : matière et esprit. Autrement dit, entre l'incarnation et l'abstraction. Deux pôles. Dire qu'ils sont contraires seraient une grave erreur. Complémentaires ? Assurément.

Et l'absolu? Absolu. absolus.

 

S'incarner entièrement. S'abstraire complètement.

Possible ?

 

Amour, concentration, drogue, sport, foi, passion...

 

Se contredire, s'observer, se dédoubler, se commenter, ça,

c'est renverser l'absolu, ou pire, manger ses œufs brouillés

avec du ketchup.

 

 

 

 

Publié dans D'Idée

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